LES AMIS DE RENE CARLOT MISE A JOUR : JUIN 2015
   
 
  L'INSPIRATRICE

D’une certaine manière, ce sont les rives de la Charente qui vont permettre aux capacités créatrices de René CARLOT de s’exprimer pleinement. Des capacités dont il n’est pas lui-même conscient: il pense simplement, dès avant les années noires de l’occupation, que la berge de la Charente qui fait face au parc Adolphe Persault, occupée naguère par des lavoirs, et où des baigneurs courageux vont l’été faire trempette, constituerait l’emplacement idéal pour une baignade populaire aménagée. Il existe bien à Jarnac, sur le fleuve, un lieu réservé aux sports nautiques, le "Garage", mais la bourgeoisie jarnacaise est pratiquement seule à s’y retrouver. Et les jeunes candidats jarnacais doivent passer avec René CARLOT leur brevet des 25m...sur le plan d’eau de l’écluse, entre deux bateaux.

Aussi, dès la fin de l’avant-guerre, Pierre Paulais s’en souvient pour y avoir barboté le triste été 40, un semblant de bassin avec ponton et deux échelles rudimentaire sont-ils installés. Puis c’est la nuit de l’occupation. Avec la Libération, René CARLOT et une équipe de terrassiers bénévoles entreprennent, par un barrage de moellons, à la pelle et à la pioche, de fermer et creuser un petit bassin, réservé aux enfants et aux apprentis nageurs, et de monter des pontons flottants en aval pour les plus aguerris. Des wagons de marchandises réformés, installés semble-t-il dès 1938-1939 feront office de cabines. Et René CARLOT ne se contente pas de manier l‘outil, il est de toutes les démarches: l’emplacement est sur la commune de Gondeville, les formalités administratives ne se règlent pas sans discussions.

Chaque Jarnacais connaît la suite: le succès populaire foudroyant de cette baignade presque improvisée. Au début des années 50, ce sont les barrages de béton qui remplacent les moellons, les gradins qui apparaissent sur le flanc du grand bassin, puis les premiers campeurs, les passerelles de bois à la place des pontons, un bassin moyen.

Pour tout cela, il faut de l’argent. De l’argent mais juste ce qu’il faut, pense René Carlot, qui, pour rester libre, entend ne pas trop demander à la municipalité de Jarnac qui a acquis le terrain. Et en même temps, le principe de la gratuité du service rendu est pour lui sacré.

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succès populaire"
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LES AMIS DE RENE CARLOT
MISE A JOUR : JUIN 2016
 
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